L’heure est elle aussi grave qu’il y parait au club ?

Toute proportions gardées, comparativement à d’autres événements sur la planète bien plus inquiétants que les soubresauts qui agitent notre belle association, force est de constater que cette fin de saison est tout de même très difficile.

Au delà du comportement humain compréhensible dans ce type de situation qui recherche inexorablement à trouver un ou plusieurs responsables, le débat mériterait de s’élever un tant soit peu pour tous ensemble essayer de rebondir dès dimanche lors du déplacement à Montréjeau mais surtout afin de bien préparer la saison prochaine.

Comme toujours dans les zones de turbulences, peu nombreux sont les piliers inébranlables capables d’accueillir les turpitudes et d’essayer de les surpasser.

Les quelques valeureux joueurs qui étaient présents dimanche à Saint-Sulpice sont de cette trempe et méritent donc tout notre respect. Il n’est en effet pas facile quand le bateau prend l’eau de continuer à œuvrer collectivement pour colmater les brèches qui peuvent encore l’être et il est beaucoup plus aisé d’abandonner le navire et de constater le naufrage bien à l’abri sur la berge en ajoutant pour certains la moquerie à la lâcheté.

Les bénévoles et dirigeants sont également de ce calibre et ils assurent les joueurs assidus malgré la situation de leur soutien sans faille.

A tous ceux pour qui ce maillot rouge et vert signifie encore quelques choses, je dirai que même aux pires heures de l’histoire il faut savoir garder l’espoir. C’est un enseignement que j’aime à rappeler, probablement parcequ’il me vient d’un grand père qui a vécu l’exil et la déportation.

Avec du respect, de l’application et des valeurs, rien n’est impossible à surmonter.

Samedi 22 matin justement, une conférence sur l’histoire de ce club qui approche des 88 ans aura lieu à la maison du rugby et un débat s’en suivra sur les valeurs de ce sport.

Bonne fin de semaine à tous et à dimanche pour nos fidèles soutiens.

Allez l’USP

Philippe Panabiere